LA PLACE DE LA COULEUR A TRAVERS L'HISTOIRE.

    Après avoir abordé ce qu'est la couleur, il faut s'interroger de sa place dans l'histoire des sociétés. 

Par quels procédés obtient-on de la couleur ?    

Quelles couleurs pour quelles périodes ? Dans quelles régions ?

Des couleurs parfois réservées à certaines catégories de populations.

A PARTIR DE QUELS PROCEDES OBTIENT-ON DE LA COULEUR ?


    L'utilisation de la couleur remonte à la Préhistoire. Elle apparaît dans l'art pariétal, c'est-à-dire les peintures retrouvées sur des parois rocheuses. Les premiers hommes utilisent des pigments naturels, où le noir, les bruns et les ocres prédominent.

Pour découvrir l'histoire de la découverte de Lascaux, une vidéo de 26 mn intitulée " Grandeur Nature. La grotte de Lascaux, un sanctuaire ". Plutôt sous la forme d'un récit, dédié aux enfants.

Pour la grotte Chauvet, une vidéo de 40 mn présentant l'environnement actuel et une reconstitution de l'environnement de l'homo sapiens moderne, l'intérieur de la grotte. Très documentée, cette vidéo s'adresse à tout public.

    Sur les textiles, les premières traces de teintures semblent se situer entre les VIème et IVème millénaires avant J.C. . L'Afrique et l'Asie conservent actuellement les plus anciens fragments de tissus colorés.

Pendant plusieurs millénaires, le rouge prédomine.

On peut l'obtenir à partir de plantes comme la guède et l'indigotier, de coquillages, d'animaux.

Dans la guède, on utilise les feuilles mais le procédé est long. Elle est utilisée chez les Celtes et les Germains.

L'indigotier ne poussant pas en Europe, les feuilles de cet arbuste sont importées du Proche-Orient, d'Asie ou d'Afrique. Il est plus intéressant que la guède, car l'obtention du bleu est plus rapide. Après broyage et compactage des feuilles, il est transporté en bloc, comme cela se pratiquait pour le thé.

Chez les Romains, le rouge est obtenu à partir d'un coquillage, le murex. Cette couleur est réservée pendant longtemps aux dieux et aux plus riches en raison de sa rareté, chaque murex ne secrétant qu'une infime quantité de teinture.

Sur le continent américain, la cochenille est privilégiée,notamment au Mexique.


    LA PLACE DES COULEURS SELON LES EPOQUES.

      

    Dans l'Antiquité grecque, le noir, le rouge, le jaune le blanc et la couleur or dominent sur les édifices.

Si le bleu est présent, il sert habituellement de couleur de fond et est aussi considérée comme la couleur des mondes barbares.


DES COULEURS RESERVEES A CERTAINES CATEGORIES DE POPULATIONS.


Les couleurs réservées aux gouvernants.

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A Rome, le rouge est réservé pendant longtemps à la toge des sénateurs.

Il fait également référence à l'empereur, dont certains d'entre eux s'entoure de porphyre -marbre rouge veiné de blanc -


Les couleurs des gouvernants.

A Rome, le rouge est réservée pendant longtemps à la toge des sénateurs.

Il fait également référence à l'empereur et certains s'entourent de porphyre – marbre rouge veiné de blanc – à travers la décoration murale, les sols, voire les objets.

Napoléon – admirateur de l'empire romain – reprendra cette symbolique.

En Asie, deux couleurs sont réservées à la famille impériale chinoise : le jaune pour les textiles et le blanc pour le jade, très prisé par les souverains de l'empire du Milieu.

Les couleurs déconsidérées.

Dans l'Antiquité, les Grecs comme les Romains considèrent le bleu comme une couleur vulgaire et excentrique, particulièrement au début de l'Empire (1).

Dans ce bassin méditerranéen, avoir les yeux bleus sortait du cadre des canons de la beauté.

VOIR CESAR ? OVIDE ? TACITE

(1) Pastoureau (Michel), Histoire d'une couleur. Bleu, éditions du Seuil, 2000

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